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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
L'initiative de la demande d'hospitalisation peut relever du malade lui-même.
L'hospitalisation demandée par le malade répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
La durée de l'hospitalisation est déterminée avec l'équipe médicale qui suit le malade.
Le malade est considéré comme étant en soins psychiatriques libres.
L'hospitalisation prend fin sur décision du malade ou du praticien, mais le malade est libre de sortir même contre l'avis du praticien. Dans ce cas, il doit signer une décharge de responsabilité.
L'initiative de la demande d'hospitalisation peut relever :
L'hospitalisation peut être demandée par un membre de la famille du malade ou d'une personne ayant un intérêt à agir uniquement si :
La demande doit être présentée au directeur de l'établissement choisi, sous forme d'une lettre manuscrite, signée et datée par la personne qui formule la demande. Elle doit comporter :
L'hospitalisation peut également être demandée par un médecin extérieur à l'établissement :
Enfin, lorsque le malade compromet la sûreté des personnes ou porte gravement atteinte à l'ordre public, le préfet peut prononcer son hospitalisation, par arrêté, au vu du certificat médical d'un psychiatre.
Le malade fait l'objet d'une période d'observation et de soins initiale de 72 heures sous la forme d'une hospitalisation complète, c'est-à-dire à temps plein.
Deux certificats médicaux (à 24h et à 72h) doivent confirmer la nécessité et la nature des soins.
L'hospitalisation complète se poursuit au-delà de 12 jours sur autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD), saisi par le directeur de l'établissement.
Au cours de l'audience du JLD, le malade peut être entendu, si besoin assistée ou représentée par son avocat.
Pour favoriser la guérison du malade, sa réadaptation ou sa réinsertion sociale, le directeur de l'établissement peut le faire bénéficier de sorties de courtes durées :
L'hospitalisation prend fin sur décision :
À savoir : le directeur de l'établissement peut être puni d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 15 000 € s'il maintient l'hospitalisation contre l'avis du JLD ou du préfet.
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