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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
Si l'entreprise est en difficulté financière et qu'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire est ouverte, tout salarié (même s'il travaille à l'étranger) bénéficie de la garantie de paiement des salaires. Cette garantie est couverte par l'assurance de garantie des salaires (AGS), qui est financée par une cotisation patronale obligatoire.
* Cas 1 : À la date d'ouverture de la procédure
À la date d'ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, les sommes dues au salarié garanties par l'AGS sont les suivantes :
Les rémunérations sont garanties pour les 60 derniers jours de travail.
Ancienneté du contrat au jour de l'ouverture de la procédure | Montant maximum |
---|---|
Contrat conclu plus de 2 ans avant | 77 232 € |
Contrat conclu entre 2 ans et 6 mois avant | 64 360 € |
Contrat conclu moins de 6 mois avant | 51 488 € |
* Cas 2 : Après la date d'ouverture
Après la date d'ouverture de la procédure, l'AGS garantit le paiement des indemnités dues en cas de rupture du contrat de travail, dans les conditions suivantes :
* Cas 3 : En cas de liquidation judiciaire
Lorsque le tribunal prononce la liquidation judiciaire, les créances garanties sont les suivantes :
Le montant maximal de la garantie des salaires est de :
Le représentant des créanciers établit les relevés des créances et les envoie à l'AGS dans un délai de 10 jours à 3 mois, selon la nature de la créance.
L'institution de garantie verse les sommes dues au représentant des créanciers dans un délai de 5 à 8 jours suivant la réception des relevés.
Celui-ci doit les reverser immédiatement aux salariés.
Désigné par les salariés, il contrôle le montant des sommes dues et versées aux salariés.
Il sert d'intermédiaire entre les salariés et l'administrateur ou le tribunal.
En cas de contestation sur les sommes versées, les salariés peuvent saisir le conseil des prud'hommes.