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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
La prime de partage des profits est versée à l’ensemble des salariés d'une société commerciale d'au moins 50 salariés.
Si l'entreprise emploie moins de 50 salariés, le versement de la prime est facultatif.
L'entreprise doit verser la prime dès lors que les dividendes distribués aux actionnaires augmentent par rapport à la moyenne des 2 exercices précédents.
Si elle fait partie d'un groupe, elle est tenue de verser la prime uniquement si l'entreprise dominante du groupe attribue des dividendes en hausse par rapport à la moyenne des 2 exercices précédents.
À noter : une entreprise publique est également concernée, sauf si elle bénéficie de subventions d'exploitation ou si elle est en situation de monopole ou soumise à des prix réglementés.
L'entreprise qui remplit les conditions de versement de la prime n'est pas tenue de la verser dès lors qu'elle attribue, pour l'année concernée, un avantage pécuniaire non-obligatoire (par exemple, un supplément d'intéressement, des actions gratuites, une prime de bilan…).
Cet avantage pécuniaire doit être attribué à l'ensemble des salariés, par accord d'entreprise, en contrepartie de l'augmentation des dividendes.
Dès lors que l'entreprise remplit les conditions de versement de la prime, elle doit ouvrir une négociation (montant, conditions de répartition de la prime…), sous peine de sanctions en cas de non respect de l'obligation.
La prime de partage des profits peut être instituée de la manière suivante :
Tout accord doit être conclu dans les 3 mois suivant l'attribution des dividendes autorisée par l'assemblée générale.
Si, au terme de la négociation, aucun accord n'a été conclu, la prime est attribuée unilatéralement par l'employeur, après avis du CE ou, à défaut, des délégués du personnel. Un procès-verbal de désaccord est établi.
Une note d'information est remise à chaque salarié concerné, précisant éventuellement les modalités de calcul de la prime ainsi que son montant et la date de son versement.
Le montant est librement fixé par l'accord ou, à défaut, par l'employeur. Aucun montant minimum ou maximum légal n'est prévu.
Le montant versé peut être identique pour tous les salariés ou modulé entre les salariés, notamment en fonction des critères suivants :
La prime de partage des profits est exonérée de cotisations et contributions sociales, dans la limite de 1 200 € par salarié et par an.
Elle reste toutefois assujettie à la contribution sociale généralisée (CSG), à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et au forfait social.
La période de versement est fixée par l'accord ou, à défaut, par l'employeur. La prime peut être versée en plusieurs fois.
La prime ne peut pas se substituer à des augmentations de rémunération prévues par la convention ou l'accord de branche, un accord salarial antérieur ou le contrat de travail. Elle ne peut pas non plus être versée à la place de toute autre rémunération obligatoire.