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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
Si votre état de santé vous met dans l'incapacité physique ou mentale d'exercer tout ou partie de vos fonctions, vous pouvez être considéré comme inapte.
L’inaptitude est obligatoirement établie par le médecin du travail (et non par votre médecin traitant).
Elle est reconnue au terme de 2 examens médicaux espacés d'au moins 2 semaines, auxquels s'ajoutent des examens complémentaires, si nécessaire. Le médecin du travail se prononce après étude du poste de travail et des conditions de travail dans l'entreprise.
Toutefois, votre inaptitude peut être constatée dès le 1er examen médical dans l'un des cas suivants :
C'est au médecin du travail d'établir l'avis d'inaptitude, à l'occasion d'une visite médicale.
Cet avis précise que l'inaptitude est totale ou partielle, temporaire ou définitive. Le médecin du travail rend des conclusions écrites sur votre aptitude à exercer l'une des tâches existantes dans l'entreprise. Il propose, le cas échéant, des mesures individuelles telles que la mutation ou la transformation du poste.
Vous (ou votre employeur) pouvez contester l'avis du médecin du travail. Le recours est adressé dans un délai de 2 mois, par lettre recommandée avec avis de réception, à l'inspecteur du travail dont relève l'entreprise. La demande précise les motifs de cette contestation.
Les voies et délais de recours doivent être mentionnés dans l'avis.
À noter : le recours n'interrompt pas la suite de la procédure.
Lorsque votre inaptitude à reprendre l'emploi que vous occupiez précédemment est établie par le médecin du travail, votre employeur est tenu de vous proposer un autre emploi approprié à vos capacités.
L'obligation de reclassement s'impose à l'employeur pendant le mois qui suit l'examen à l'issue duquel l'inaptitude a été déclarée.
Les propositions de votre employeur doivent tenir compte des indications du médecin du travail. L'employeur est tenu de vous proposer un nouvel emploi adapté à vos capacités. Il doit être aussi comparable que possible à l'emploi que vous occupiez précédemment.
L'employeur met en œuvre, si nécessaire, des mesures telles que la mutation, la transformation du poste de travail proposé ou l'aménagement du temps de travail.
Le reclassement doit être recherché parmi les emplois disponibles :
Vous êtes libre de refuser le(s) poste(s) proposé(s).
Pendant le mois de délai de reclassement, l'employeur n'est pas tenu de vous rémunérer (sauf si des dispositions conventionnelles le prévoient).
* Cas 1 : Vous êtes en CDI
Si vous n'êtes pas reclassé à l'issue du délai de reclassement d'un mois, vous pouvez être licencié pour inaptitude.
Si, à l'issue de ce délai d'un mois, vous n'êtes n'est ni reclassé, ni licencié, l'employeur doit alors vous verser le salaire correspondant à l'emploi que vous occupiez avant l'arrêt de travail. Le versement se poursuit jusqu'à votre reclassement ou votre licenciement.
* Cas 2 : Vous êtes en CDD
Si vous n'êtes pas reclassé à l'issue du délai de reclassement d'un mois, votre employeur ne peut pas vous licencier, mais il a la possibilité de rompre le CDD, dans des conditions spécifiques.
Si, à l'issue de ce délai d'un mois, vous n'êtes n'est pas reclassé et que votre CDD n'est pas rompu, l'employeur doit alors vous verser le salaire correspondant à l'emploi que vous occupiez avant l'arrêt de travail. Le versement se poursuit jusqu'à votre reclassement ou rupture de votre CDD pour inaptitude.