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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
Vous pouvez demander à être réintégré dans la nationalité française si vous l'avez perdue en raison d'un mariage avec un étranger qui vous a fait acquérir une autre nationalité.
Vous devez avoir conservé ou acquis des liens manifestes avec la France, notamment d'ordre culturel, professionnel, économique ou familial.
Vous pouvez être réintégré par déclaration dans la nationalité française si vous avez perdu la nationalité française durant votre minorité, en raison de l'acquisition volontaire par vos parents de la nationalité d'un pays qui n'accepte la double nationalité.
Pour souscrire la déclaration, vous devez être majeur et résider en France.
Les anciens membres du Parlement de la République, de l'Assemblée de l'Union française et du Conseil économique, qui ont perdu la nationalité française et acquis une autre nationalité par effet d'une disposition générale, peuvent être, de même, réintégrés dans la nationalité française par déclaration.
Ils doivent être majeurs et avoir établi leur domicile en France.
La même faculté est ouverte à leur conjoint, veuf ou veuve et à leurs enfants majeurs.
Les enfants mineurs non mariés du déclarant peuvent être également réintégrés par effet collectif, à condition d'avoir la même résidence habituelle (en cas de séparation ou divorce, une résidence alternée) et de figurer dans la déclaration.
Vous ne pouvez pas obtenir la nationalité française si :
À noter : ces empêchements ne sont pas applicables à l'enfant mineur susceptible d'acquérir la nationalité française par effet collectif et au condamné qui a bénéficié d'une réhabilitation de plein droit ou judiciaire ou dont la mention de la condamnation a été exclue du bulletin n°2 du casier judiciaire.
Vous devez vous adresser :
Vous devez établir la déclaration de nationalité en 2 exemplaires qui doivent être datés et signés par vous-même et par l'autorité qui l'a reçoit.
Une liste des pièces nécessaires à la constitution du dossier vous est remise.
Elle varie en fonction de votre situation.
Tous les documents rédigés en langue étrangère doivent être accompagnés de leur traduction par un traducteur agréé (ou habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou administratives d'un pays de l'Espace économique européen ou suisses). Ces traductions doivent être produites en original (pas de photocopies).
À savoir : lors de votre demande de réintégration, vous pouvez demander, sous certaines réserves, la francisation de vos nom et/ou prénom(s) ainsi que celle des prénoms de vos enfants ; vous pouvez aussi demander l'attribution d'un prénom français, si vous, ou vos enfants, n'en avez aucun.
Le greffier en chef du tribunal d'instance (le consulat ou le ministre de la justice lorsque la déclaration est souscrite à l'étranger) vous remet un récépissé daté, dès réception de l'ensemble des pièces nécessaires à la preuve de la recevabilité de la déclaration.
L'administration dispose d'un délai de 6 mois, à compter de la délivrance du récépissé, pour rendre sa décision.
Si les conditions légales sont remplies, le greffier en chef du tribunal d'instance (ou le ministre de la justice pour les déclarations souscrites à l'étranger) enregistre votre déclaration de nationalité.
Vous réintégrez alors la nationalité française à la date à laquelle vous avez souscrit votre déclaration.
Une copie de votre déclaration mentionnant l'enregistrement vous est remise.
Vous devez la conserver car elle vous permettra de faire établir un certificat de nationalité française et une carte nationale d'identité .
Si les conditions légales ne sont pas remplies, le greffier en chef du tribunal d'instance (ou le ministre de la justice pour les déclarations souscrites à l'étranger) refuse d'enregistrer la déclaration. Elle est considérée comme irrecevable.
Cette décision motivée vous est notifiée.
Vous pouvez contesté le refus d'enregistrement, dans les 6 mois suivant sa notification, devant le tribunal de grande instance de votre domicile.
Le ministère public peut contester l'enregistrement dans un délai de 2 ans si les conditions légales ne sont pas remplies.
Il peut également le faire, en cas de fraude ou de mensonge, dans les 2 ans de leur découverte.