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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
L'interdiction administrative du territoire vise tout étranger majeur ou mineur qui ne réside pas habituellement en France et ne s'y trouve pas.
Elle peut concerner :
L'interdiction du territoire est prononcée par le ministre de l'intérieur, sans procédure contradictoire.
Elle s'applique en métropole et outre-mer.
La décision est écrite. Elle est motivée, sauf si des considérations relevant de la sûreté de l'État s'y opposent.
La notification intervient en France si l'étranger y est entré alors que l'interdiction administrative du territoire prononcée antérieurement ne lui avait pas déjà été notifiée.
L'étranger, visé par une interdiction administrative du territoire, peut se voir refuser l'entrée en France.
L'étranger présent en France, visé par une interdiction administrative du territoire, peut être reconduit d'office hors de France, sauf s'il est mineur.
Le ministre de l’intérieur fixe le pays de renvoi ou, si l'étranger ne peut pas être immédiatement éloigné, prononce son assignation à résidence.
L'Européen, le Suisse ou un membre de sa famille bénéficie, à partir de la notification de l’interdiction qui le frappe, d'un délai d'un mois pour quitter la France (sauf urgence). S'il ne l'a pas fait, il est aussi reconduit d'office à la frontière.
À savoir : si l'étranger est incarcéré, sa libération conditionnelle ne peut intervenir que si l'interdiction administrative du territoire est exécutée.
L'étranger peut faire un recours administratif devant le ministre de l’intérieur contre l'interdiction qui le frappe.
Il peut également déposer un recours devant le tribunal administratif de Paris et le saisir en référé.
Le ministre de l’intérieur peut à tout moment abroger l'interdiction du territoire de l'étranger.
Par ailleurs, l'étranger peut demander la levée de son interdiction, après un délai d'un an à partir du prononcé de la mesure.
Si le ministre n'a pas répondu dans un délai de 4 mois, la demande de levée est refusée.
Le ministre de l'intérieur réexamine automatiquement tous les 5 ans, à partir de la date de la décision, les motifs de l'interdiction.