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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
La perquisition est la fouille d'un lieu afin d'y trouver des preuves d'une infraction. Les preuves peuvent être des documents, des objets ou des fichiers informatiques.
La perquisition ne concerne pas que les logements mais tous les lieux privés. Elle peut se dérouler dans un garage ou dans les locaux d'une entreprise.
Elle ne concerne pas que la personne officiellement suspectée : le domicile d'un témoin peut être perquisitionné.
La fouille d'une voiture (hors véhicules d'habitation comme un camping-car) n'est pas considérée comme une perquisition et relève d'autres règles.
Elle est généralement menée par des policiers ou des gendarmes dirigés par un officier de police judiciaire (OPJ). L'officier de police judiciaire est une fonction permettant de diriger des enquêtes, il peut s'agir d'un policier ou un gendarme.
À savoir : la police ou la gendarmerie peut entrer dans un domicile par la force pour arrêter une personne recherchée. Mais les règles en matière de perquisition doivent être respectées si une fouille est également décidée.
Une perquisition doit commencer entre 6 heures et 21 heures. Une perquisition commencée avant 21 heures peut se finir après cette heure.
En cas d'infraction liée à la criminalité organisée (trafic de stupéfiants, vol à main armée...) ou au terrorisme, une perquisition peut débuter en dehors de ces horaires, sous conditions.
Le besoin d'une autorisation écrite d'un magistrat dépend du type d'enquête.
Deux sont réalisées sous le contrôle du procureur :
Une seule est réalisée sous le contrôle d'un juge d'instruction : l'information judiciaire.
Le mandat de perquisition n'existe pas en France.
C'est uniquement lors d'une information judiciaire que la police ou la gendarmerie doit avoir une autorisation écrite pour perquisitionner. On parle d'une commission rogatoire. Elle peut évoquer la seule perquisition (commission rogatoire spéciale) ou tous les actes en rapport avec une enquête précise (commission rogatoire générale).
L'occupant est celui qui habite ou travaille dans le lieu concerné. Par exemple, le locataire et non le propriétaire bailleur. Pour les locaux d'une entreprise, c'est le dirigeant qui est considéré comme occupant.
Flagrant délit | Enquête préliminaire | Information judiciaire | |
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Accord de l'occupant | Pas obligatoire. L'OPJ peut employer la force pour entrer. | Obligatoire. L'accord doit être donné par écrit. Exception : pour les infractions punies de plus de 5 ans de prison, le juge des libertés et de la détention peut autoriser une perquisition sans l'accord de l'occupant | Pas obligatoire. L'OPJ peut employer la force pour rentrer. |
Perquisition sans l'occupant | Possible. Si l'OPJ ne peut pas joindre l'occupant, il choisit lui-même deux témoins majeurs hors policiers ou gendarmes. Ces témoins peuvent être des voisins, des passants... Ils doivent accepter sous peine d'une amende de 150 €. Si l'occupant est joignable, il peut désigner un représentant. | Impossible. L'occupant doit donner son accord écrit à la perquisition et donc être présent physiquement. Exception : si la perquisition se déroule sans l'accord de l'occupant et qu'il est absent, l'OPJ désigne deux témoins. |
Possible :
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Les preuves saisies sont listées et placées sous scellés.
Les données informatiques peuvent être saisies directement à la source (saisie d'un disque dur) ou copiés sur un support physique (une clé USB par exemple).
Il est également possible d'accéder à des données se situant en dehors du lieu de la perquisition à l'aide d'un ordinateur se trouvant sur place. Par exemple, pour consulter des courriers électroniques, un compte client sur un site web ou des fichiers sur un serveur.
Les personnes présentes peuvent être retenues le temps de la perquisition si elle sont susceptibles de fournir des renseignements sur les preuves saisies. Elles n'ont pas le droit à l'assistance d'un avocat.
Et même si une personne est placée en garde à vue au début ou au cours des opérations, la perquisition peut se dérouler sans son avocat
Dans certains cas, les perquisitions doivent être réalisées directement par un magistrat et non par la police ou la gendarmerie :
Qu'est-ce qu'une audition libre ?
Peut-on refuser une convocation au commissariat de police ou à la gendarmerie ?