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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
L'assignation à résidence concerne l'étranger non européen qui justifie être dans l'impossibilité de quitter la France ou ne peut ni regagner son pays d'origine, ni se rendre dans aucun autre pays.
Cet étranger est dans l'une des situations suivantes :
La décision d'assignation à résidence est prise par le préfet du département où se situe le lieu d'assignation et, à Paris, par le préfet de police.
Toutefois, seul le ministère de l'intérieur peut assigner à résidence l'étranger frappé d'une interdiction judiciaire du territoire français.
Il s'agit d'une décision écrite motivée, qui est notifiée à l'étranger concerné.
L'étranger doit :
De plus, l'étranger peut être tenu de remettre à l'administration son passeport (et toute autre document d'identité ou de voyage qu'il possède) en échange d'un récépissé. Ce récépissé lui permet de justifier de son identité, dans l'attente de son éloignement.
En cas de menace particulièrement grave pour l'ordre et la sécurité publique, l'étranger peut se voir interdire de se trouver en relation avec certaines personnes.
Le non respect de ces obligations est passible d'une peine de prison de 3 ans.
L'assignation à résidence de courte durée est prononcée pour une durée maximum de 45 jours, renouvelable une fois, soit au total 90 jours maximum.
Elle concerne les étrangers non-européens sous le coup d'une mesure d'éloignement.
Il s'agit notamment des étrangers qui font l'objet d'une rétention administrative (en cas d'obligation de quitter la France datant de moins d'un an, d'interdiction administrative de retour en France ...).
Leur assignation peut être décidée comme alternative à leur placement en rétention :
Cette assignation est notamment privilégiée pour les familles parentes d'enfants mineurs.
L'assignation à résidence de longue durée concerne les étrangers non-européens :
Cette assignation autorise l'étranger à se maintenir provisoirement en France pour une durée maximale de 6 mois, renouvelable une fois ou plus dans la même limite de durée. Elle peut s'accompagner d'une autorisation de travail.
Toutefois, cette limite de durée ne concerne pas l'étranger frappé d'une interdiction judiciaire du territoire français, qui peut être assigné à résidence tout le temps nécessaire à son départ de France.
De plus, des règles particulières s'appliquent à l'étranger sous le coup d'un arrêté d'expulsion.
L'étranger peut contester la décision d'assignation à résidence devant le tribunal administratif du lieu de l'assignation, sauf exceptions (notamment dans les collectivités d'outre-mer).
Il doit déposer son recours :
Cette assignation concerne l'étranger non-européen en instance d'éloignement :
Il doit contribuer à l'entretien et à l'éducation de son enfant depuis sa naissance ou depuis au moins 2 ans.
La décision d'assignation à résidence sous surveillance électronique ne peut intervenir qu'après accord de l'étranger. Elle est prise par le préfet pour une durée initiale de 5 jours.
Elle peut être prolongée sur intervention du juge des libertés et de la détention, comme en matière de rétention, 2 fois 20 jours.
Elle ne peut pas dépasser 45 jours.
L'étranger concerné a interdiction de quitter son domicile ou tout autre lieu désigné par le préfet ou le juge des libertés et de la détention, en dehors de périodes fixes.
Il doit porter un émetteur pour permettre sa surveillance à distance par les services de police ou de gendarmerie et se soumettre aux contrôles effectués par ces services.
Il peut aussi être obligé de remettre à l'administration son passeport (et toute autre document d'identité ou de voyage) contre un récépissé.
Le non respect de ces obligations est passible d'une peine de prison d'un an.
L'étranger peut demander au tribunal administratif du lieu de son assignation l'annulation de la décision initiale du préfet de l'assigner à résidence.
Il peut également faire appel de la décision du juge des libertés et de la détention de prolonger son assignation. Il doit former son appel devant le premier président de la cour d'appel compétente.