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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
La règle du rapport civil concerne le règlement de la succession. L'opération consiste à réintégrer fictivement dans le patrimoine du défunt les donations passées. Les bénéficiaires des donations n'ont pas à se dessaisir des biens reçus, c'est leur valeur qui est ajoutée au patrimoine du défunt.
S'il y a au moins un héritier réservataire, le rapport des donations permet de vérifier qu'elles n'entament pas la part d'héritage qui lui revient de droit.
S'il y a au moins 2 héritiers et que l'un d'eux a reçu une donation, le rapport des donations permet d'assurer une égalité de traitement entre les héritiers.
À savoir : certaines donations ne sont pas rapportables, notamment la donation faite hors part successorale, la donation-partage et le présent d'usage.
La règle du rapport fiscal concerne le calcul de l'impôt.
Lors d'une succession, l'administration tient compte des donations effectuées par le défunt à l'héritier concerné pour calculer l'impôt :
Toutefois, les donations suivantes, régulièrement enregistrées, sont dispensées du rapport fiscal : donation-partage transgénérationnelle, don familial de somme d'argent et donations réalisées depuis un certain délai.
Date de la succession | Délai minimum entre 2 transmissions à titre gratuit |
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Jusqu'au 31 décembre 1991 | Pas de dispense de rapport fiscal |
De janvier 1992 à décembre 2005 | 10 ans |
De janvier 2006 au 30 juillet 2011 | 6 ans |
Du 31 juillet 2011 au 16 août 2012 | 10 ans |
À partir du 17 août 2012 | 15 ans |
Exemple :
Le délai de rapport fiscal étant de 15 ans à la date d'ouverture de la succession (2015), il convient de réintégrer à l'actif successoral l'ensemble des donations passées depuis moins de quinze ans. La donation de 15 000 € (2004) sera donc rapportée à l'actif de la succession, mais celle de 100 000 F (1994) en sera dispensée.
Lorsqu'aucune donation antérieure n'est rapportable, l'héritier concerné peut bénéficier une nouvelle fois :
Quels abattements et tarifs s'appliquent au bénéficiaire d'une succession ?
Quels abattements et tarifs s'appliquent aux bénéficiaires d'une donation ?