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Le co-marquage est un service proposé par l'État aux administrations qui a pour objectif de faciliter la diffusion de l'information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d'un meilleur renseignement de l'usager.
L’assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE) concerne :
L’ARSE peut être ordonnée seulement lorsque toutes ces conditions sont réunies :
L'ARSE peut être ordonnée, dans le cadre d’une information judiciaire :
Dans le cadre d'une enquête préliminaire, la décision est prise par le JLD.
Le placement est ordonné avec l’accord de la personne intéressée, voire à sa demande (notamment pour mettre fin à une détention provisoire).
La décision du juge intervient après un débat contradictoire.
Le juge reçoit alors la personne mise en examen assistée de son avocat et recueille ses observations éventuelles.
Le juge l'informe :
À noter : dans le cadre de la détention provisoire, l'ARSE peut être décidée sans débat contradictoire lorsque le juge statue sur une demande de mise en liberté.
L’ordonnance de placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique peut être contestée devant la cour d’appel.
La durée initiale de placement est de 6 mois maximum. Cette durée peut être prolongée jusqu’à 2 ans maximum.
En cas de convocation par procès verbal, le JLD place la personne sous ARSE jusqu’à la date de son jugement qui ne peut pas intervenir au-delà d’un délai de 2 mois.
La personne assignée à résidence doit rester en un lieu précis (son domicile par exemple) à certaines périodes (en dehors des heures de travail par exemple).
Elle porte un bracelet électronique intégrant un émetteur permettant de vérifier qu'elle se situe bien dans le lieu défini, au moment où elle doit s'y trouver. Un boîtier fixe est installé à l'intérieur du lieu en question.
Le dispositif ne permet pas de la localiser quand elle est libre de sortir.
La personne assignée à résidence porte un récepteur portable et un bracelet électronique intégrant un émetteur permettant à tout moment de la localiser. Un boîtier fixe est également installé sur le lieu d’assignation.
Comme pour le dispositif fixe, la personne doit rester en un lieu précis à certaines périodes. Mais elle reste contrôlée dans tous ses déplacements lorsqu'elle est sortie. Le bracelet permet ainsi de repérer si la personne s'approche de certains lieux interdits comme le domicile de la victime ou d'un complice.
Ce type de surveillance n’est possible que :
L’assignation à résidence avec surveillance électronique peut être accompagnée d’un contrôle judiciaire assorti d’obligations ou d’interdictions.
La personne surveillée est placée sous le contrôle :
Le contrôle à distance est assuré par des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire.
Les services de police et de gendarmerie peuvent également constater l’absence de la personne assignée à résidence aux lieux et heures fixés. Ils en font alors rapport au juge d’instruction ou au procureur de la République.
En cas de non respect des obligations, le juge d’instruction ou le procureur de la République peut saisir le JLD. La personne pourra être placée en détention provisoire.
La personne surveillée peut demander à tout moment que soit prononcée la fin de l’assignation à résidence avec surveillance électronique (appelée mainlevée)
Le Procureur de la République peut la requérir à tout moment.
Une indemnisation pourra être obtenue dans les mêmes conditions que celles d’une détention provisoire injustifiée.